Au fait ! Pourquoi Magistrat ?
Une carrière de 20 années
41 ans
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60 ans
Un chemin tortueux.
De mes 5 premières années... les souvenirs sont ténus, c'est si loin...
Il y avait mon père. Je ne puis juger de son influence. Il faudrait une psychanalyse...
Avec mon père.
Voir: (Roger TERRIER 1917-1945)
Après je me souviens mieux.
La culture générale.
La culture générale approfondie remonte dès l'âge de 5 ans à ma
tante, institutrice invalide (tuberculose) qui vivait à la maison et
me donna goût pour la connaissance et l'approfondissement de toute
science. J'aimais m'instruire. Je lisais tous les livres scolaires
qui trainaient au grenier. Je me faisais acheter des revues
instructives. Disons que je voulais "en savoir" sinon autant et même
plus que les autres.
(Thérèse TERRIER
1912------†1960)
Dès l’âge de 16 ans, étant orphelin de père et mère, je fus placé sous le régime de la tutelle des mineurs.
Mon tuteur testamentaire était mon grand-père et mon subrogé-tuteur était Jean MERCIER, alors Secrétaire Général de l'Office des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.
Ces tuteurs devaient rendre des comptes au juge et au Conseil de Famille.
Donc, adolescent je compris que le juge était un homme puissant. (Le pouvoir du Juge...).
J'avais aussi déjà bien compris que celui qui connaît le droit se débrouille mieux dans la vie.
Il m'arrivait d'entendre des phrases telle que "Oui! Mais en droit c'est ainsi que cela doit se faire". Donc le droit c'est important et ceux qui le connaissent sont plus forts.
Le droit
Autre facteur déterminant, j’avais un très vieil ami, qui était professeur de droit (Maître de Conférence) en retraite.
Merci Raoul ! (Raoul NAZ 1888-------†
?)
Il m’expliquait les mécanismes, les arcanes et les méandres du
droit avec pédagogie.
Et je trouvais cela passionnant.
Le chemin se précise
Puis j’ai connu un autre ami, Jean Olivier VIOUT, qui se passionnait aussi pour le droit.
Merci
Jean! (Jean Olivier VIOUT)
J'ai suivi son chemin, il m'entraînait dans son sillage.
Donc j’effectuais des études de droit (maîtrise de droit privé, 4
années d’université). J'ai toutes mes années avec mention.
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De 1970 à 1981 j'exercai une autre profession.
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En 1980.
A l’âge de 40 ans (après préparation d'un an à Science-Po
Grenoble, en cours pour adultes, tous les samedis) je réussis un
concours d’accès à la magistrature. Nous étions 1000, 87 réussirent.
J'étais 64ème.
Et, ainsi, à 41 ans, en 1981, je devins magistrat.
50 ans (clic pour agrandir)
J’ai exercé cette fonction pendant 20 ans. C’est vraiment passionnant et d'une variété infinie.
On y rencontre des collègues de grande culture, des êtres hors du commun.
J’ai aimé exercer ce pouvoir, j’ai aimé l’indépendance de cette profession.
Je n’ai jamais été "toxico" de l’exercice de ce pouvoir.
Sinon j’aurais pris ma retraite plus tard.
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L'abondance de
travail (Un bon Magistrat travaille beaucoup) m'a éloignée de mes
hobbies : collections radio et électronique.
Maintenant, retraité depuis 15 ans, je me "rattrappe".
Pour en savoir plus voir autobiographie 2) Enfance. |
dimanche 4 Janvier 2009; (revu 11 Septembre 2011) MAJ 29 Mai 2015 (Mobile Friendly)