Réela baroud 60 (1959)
acheté en juillet 1993 à la brocante des ECHELLES (73) 50 FF = 10,48 euros en 2016 (en incluant l'érosion monétaire).
4 lampes: ECL80, ECH 81, EBF 80, EZ80, récepteur très simple, dépourvu d'indicateur visuel.
La triode-pentode ECL80 sort une puissance sonore de 1W lorqu'elle est alimentée en 170 volts, mais dans cet appreil elle reçoit 275V sur l'anode et 245 volts sur l'écran. Alors disons que le watt est dopé !.
restauration: changé ECL80, C le liaison ECL80, EZ 80, C de filtrage, + trouvé une panne peu ordinaire et vicieuse (soudure sèche sur borne de masse du potentiomètre de volume, causant un accrochage), alignement.
fonctionnement irréprochable.
H=19 cm L=28 cm P=14 cm
Cadre ferrite 3 gammes Alimentation : alternatif . 110/245 V
Malgré sa simplicité et son volume réduit il ne s'agit pas d'un "tous courants" mais bien d'un vrai petit poste de radio "alternatif" avec transformateur et tubes de la série E, alimentés en 6,3 volts alternatif. Donc un bon "cru".
Le Baroud 60 a été fabriqué en 1959, alors que le transistor est déjà très présent, mais encore couteux, et les piles elle-aussi sont couteuses.
Fait plus curieux le Baroud 60 reprend le schéma du Baroud 54 de 1954. Avec pour seule différence que cette fois au lieu d'un autotransfo comme dans le modèle 1954 il s'agit bien d'un vrai transfo, avec redressement double alternance. Il faut préciser qu'en 1954 le réseau électrique était encore, souvent, en 110 volts, alors qu'en 1959 le 220 volts (dangereux) s'impose progressivement.
On peut supposer que Réela a voulu proposer un petit poste radio secondaire, de table de nuit ou de chambre d'ado, à bas cout, en utilisant des stocks existants ?
Il n'y a pas de prise PU (pickup), pas d'œil magique, le barreau de ferrite n'est pas orientable, pas de BE (bande étalée).
FIN MAJ 18 Juin 2015 (Mobile Friendly) MAJ 27 Mars 2016