Pour grands débutants et étudiants en électronique.

Ceci supposant que connaissez les bases de la conversion de fréquence et savez lire les schémas.

Construisez vos instruments de mesure pour la HF..

Possesseurs:

  • d'un oscilloscope.
  • d'un fréquencemètre  ou d'un récepteur digital de trafic multibandes précis et sélectif (faites le vous prêter, si besoin, il ne vous servira que pour l'étalonnage des appareils de mesure).

 

Générateur HF et wobulateur.

  1. Généralités et construction
  2. Fréquences HF basses 300 Khz-2000 Khz (particularités)
  3. Générateur FM
  4. Générateur FI

Le générateur HF pour celui qui veut dépanner les appareils anciens, analogiques, à tubes ou transistors est indispensable.

Faut-il pour autant acheter cet appareil, coûteux, dont on se sert somme-toute peu souvent.

Pour construire des générateurs HF il faut deux oscillateurs:

  • Oscillateur HF variable.
  • Oscillateur BF fixe.

Pour terminer ce montage il faut avoir des notions et concevoir.

1/Oscillateur HF variable.

Je me suis inspiré d'un article d'ELEKTOR février 1986 page 48 mini-émetteur de mesure à réaliser sur la platine d'expérimentation "spéciale HF"

Vous pourrez consulter cet article dans une médiathèque.

ELEKTOR février 1986 page 48 "mini émetteur de mesure"

Droits d'auteur réservé. Copyright.

Merci à l'auteur, article génial !

 

Voici un résumé commenté de cet article remarquable:

Lorsque l'on désire procéder au test d'un récepteur ou de tout autre montage HF il est indispensable de disposer d'un générateur de signaux, appareil qui fournit un signal à une fréquence et une amplitude données, signal que l'on peut éventuellement moduler

Etant donné son prix, l'achat d'un tel appareil par un amateur ne se justifie qu'en cas d'utilisations très fréquentes.

Pour effectuer un test rapide, l'émetteur de mesure simple que nous allons décrire fait parfaitement l'affaire. Remarque préliminaire: comme l'indique le sous-titre, ce montage est conçu pour être réalisé sur la platine d'expérimentation "spéciale HF" décrite en octobre 1985, (pages 10-28 et suivantes). Ce choix a en outre l'avantage de permettre à chaque réalisateur de ce montage d'expérimenter comme bon lui semblera. Pour ceux d'entre vous qui sont intéressés par ce montage et qui n'ont plus (ou pas) souvenance d'avoir lu l'article en question, nous ne pouvons que recommander sa (re)lecture. L'aspect "étrange" de ce circuit explique ses qualités spécifiques, pour les montages HF en particulier. En effet, la taille de la surface de masse, (qui constitue le blindage et facilite énormément les mises à la masse indispensables en HF), prend une part très active dans l'obtention de celles-ci.

L'auteur de cet article a raison et à mon tour j'insiste

  1. sur le principe du plan de masse
  2. sur l'utilité de la gravure style "à l'anglaise"
  3. avec les composants côté cuivre

pour les montages HF, VHF, UHF.

Mais je me suis parfaitement passé de la plaquette pastillée "spéciale HF".

Cette platine permet en outre de raccourcir au maximum la longueur des connexions des composants. Inutile de percer des orifices pour ces derniers, leurs connexions sont soudées directement sur les îlot de cuivre que comporte la platine. Un tel circuit est idéal pour la construction expérimentale d'un montage complet ou d'une partie de celui-ci et pour son test. Un oscillateur de test... Il existe des alternatives, telles que les appareils d'occasion (ou ceux mis au rebut, pour le bricoleur très expérimenté). Mais quoi de mieux qu'un appareil que l'on a construit soi-même? Une telle réalisation est à la portée de nombre d'entre nous, à condition que les spécifications techniques de l'appareil ne soient pas trop draconiennes. Lorsque l'on définit le cahier des charges d'un émetteur de mesure, il faut commencer par déterminer la taille physique du montage en question. On s'intéresse ensuite au domaine des fréquences qu'il doit balayer, à la stabilité du signal, aux formes de modulation qu'il doit pouvoir fournir, aux niveaux de sortie et autres caractéristiques techniques. Il n'est pas utile de vouloir atteindre les performances des instruments de mesure du commerce: en règle générale, un oscillateur de test est plus que suffisant. Vous l'avez deviné, c'est très précisément le type de montage à implanter sur la platine d'expérimentation "spéciale HF' ...

Disons sur un circuit avec plan de masse, gravé à l'anglaise, avec les composants côté cuivre.

Un oscillateur de Colpitts constitue le coeur de l'émetteur de mesure; l'élément actif de ce dernier est un transistor à effet de champ en technologie MOS (FETMOS). La conductance du FETMOS et de ce fait l'amplitude du signal généré aussi, est commandée par l'intermédiaire de la tension appliquée sur la grille G2. Le système de réglage de l'amplitude mesure l'amplitude du signal et attaque G2 de manière à ce que l'on ait une tension d'oscillateur (relativement) constante. Ce réglage fait aussi en sorte., que le montage soit en mesure d'osciller sur une plage de fréquences assez étendue. Le tampon de sortie a pour fonction de fournir une impédance de sortie de 50 ohms.

Le schéma ci-dessous peut-être cliqué pour obtenir un schéma plus précis destiné à l'impression..

OSCILLATEUR-HF3.JPG

Ci-dessus le schéma complet du montage. La fréquence d'oscillation de l'oscillateur centré sur Tl est fonction de la bobine Ll et des diodes capacitives Dl et D2, (aussi appelées diodes varicaps), varicaps accordées par l'intermédiaire du potentiomètre Pl. A une tension élevée correspond une capacité faible et inversement. En prenant la racine carrée du rapport Cmax/Cmin on peut trouver le rapport des fréquences min-max.

L ' utilisation des diodes capacitives indiquées ici, donne un rapport des capacités de 5 environ, (tension inverse allant de 3 à 25 V), de sorte que nous disposons d'une gamme de fréquences s'étendant pratiquement sur une octave (1 :2). Pour déterminer la fréquence d'oscillation, il faut considérer la mise en série des capacités des diodes capacitives. La capacité totale est alors connectée en parallèle sur Ll. En fonction de la self-inductance de la bobine, on peut envisager un domaine de 300 MHz environ. La mise en série des bobines L2/L3/L4 constitue une autre caractéristique marquante de ce montage. Cet ensemble forme une sorte de "self de choc à large bande". Une bobine de 100 mH n'est pas en mesure de monter à des fréquences plus élevées: l'impédance ne tombe pas en- dessous de plusieurs kilohms (en raison des capacités parasites existantes). Pour cette raison, pour des fréquences plus élevées, on fait appel à une self-induction plus faible. La bobine de valeur la plus faible, L2, est dotée d'un astérisque. Si l'on ne demande pas au montage de fournir un signal de fréquence très élevée, (f < 50 MHz), on pourra supprimer cette bobine et la remplacer par un strap en fil de câblage. Nous en arrivons au réglage de l'amplitude.

D3 redresse le signal fourni par l'oscillateur et appliqué à la grille Gl du FETMOS. Le réseau R2/C3 a une fonction de filtrage et de lissage de ce même signal. Dès que la tension filtrée dépasse 0,6 V, le transistor devient passant, changement d'état entraînant une chute de la tension sur la grille G2 et une baisse de la tension fournie par l'oscillateur. Cette régulation est indispensable car un oscillateur non régulé ne peut travailler que sur une plage de fréquences restreinte et l'amplitude du signal qu'il fournit est fortement dépendante de l'accord de l'oscillateur. Dans les conditions actuelles, les variations d'amplitude ne dépassent pas 10 dB, valeur plus que respectable pour une régulation aussi rudimentaire. Par l'intermédiaire d'un diviseur de tension capacitif, (C7/C8), le signal atterrit à un transistor monté en drain commun, T3. La conductance de ce FET est de l'ordre de 20 mA/V, de sorte que l'impédance de sortie atteint 50 ohms (Zsor = I/S).

OSCILLATEUR-HF-2.JPG

La figure ci-dessus montre la disposition adoptée pour "l'implantation" des composants.

Vous prendrez donc une plaque de circuit imprimé epoxy, simple face, et vous graverez à l'anglaise avec une fraise boule.

Et vous placerez les composants côté cuivre.

La figure ci-dessous montre le montage conçu par ELEKTOR..

OSCILLATEUR-HF.JPG

On remarquera la faible longueur des connexions. A première vue, l'ensemble peut paraître quelque peu désordonné, mais le respect d'un plan de construction systématique préétabli devrait vous permettre de vous er sortir sans trop de problèmes. En cas de doute, on pourra faire appel à la photographie d'illustration. On pourra éventuellement doter le montage d'un blindage pour éviter tout rayonnement indésirable. Plages de fréquences et modulation

En utilisant les varicaps indiquées, une seule bobine (Ll) donne accès à une plage de fréquences d'une octave environ. Si l'on désire pouvoir battre plusieurs domaines, il faudra réaliser une bobine par domaine. Pour les domaines les plus élevés, on aura recours à une bobine à air, pour les fréquences les plus basses, on utilisera des selfs bobinées sur des tores de ferrite. Quelques exemples:

  • l50. . .300 MHz: réaliser une unique boucle (à air) de 5 cm de dia- mètre en fil de cuivre émaillé de 1 mm de section.
  • 75.. .150 MHz: Effectuer 9 spires de fil de cuivre émaillé de 0,6 mm de section sur tore T50/12 (Amidon). .
  • 7,5... 11,4 MHz: Bobiner 70 spires de fil de cuivre émaillé de 0,3 mm de section sur tore T50/2 (Amidon).

Dans le cas des hautes fréquences, le choix d'une commutation par commutateur rotatif ne constitue pas la solution la plus élégante. Il est préférable d'utiliser des bobines enfichables dans un support. A chaque domaine correspond également un type de diode capacitive "favori". Pour les fréquences dépassant 150 MHz, il est préférable d'utiliser des BB1O5. Pour le domaine des fréquences inférieures à cette valeur et ne tombant pas sous 20 MHz, on optera pour des BB1O6, (solution adoptée dans le montage). Pour les fréquences inférieures à 20 MHz, on utilisera des varicaps à forte capacité, telles que les KV1226. Effectuer une modulation de la fréquence (FM) n'a rien de sorcier. Il nous suffit tout simplement d'appliquer la tension de modulation au curseur de Pl par l'intermédiaire une résistance série et d'un condensateur de couplage. On pourrait en outre envisager l'adjonction d'un potentiomètre pour le réglage de l'amplitude de la modulation, c'est-à- dire de l'excursion en fréquence du signal. Pour obtenir une modulation d'amplitude (AM), la première idée venant à l'esprit consiste à injecter un signai sur la grille G2 du FET- MOS Cette solution est loin d'être idéale, car les capacités caractéristiques du FETMOS varient en fonction du niveau de la tension modulante, de sorte que parallèlement à la modulation d'amplitude naît une certaine modulation de fréquence. Il est préférable de moduler le signal de l'oscillateur séparément à l'aide d'un étage à FETMOS supplémentaire, étage implanté entre l'oscilla- leur et le tampon de sortie.

Il nous reste à réaliser un atténuateur du signal de sortie.

ATTéNUATEUR.GIF

La figure ci-dessus donne le schéma d'un circuit de principe d'une chaîne d'atténuation. On pourra par exemple la réaliser soit à l'aide de sections ayant une atténuation de 2, 4, ou 8 dB soit par la mise en série de plusieurs sections si l'on veut obtenir des atténuations de 10 et 20 dB. Plus le niveau d'atténuation choisi est élevé, plus il faudra surveiller le blindage et le découplage; d'éventuelles fuites de signaux à des niveaux de sortie faibles ont des conséquences néfastes sur la précision de l'atténuation. Le tableau indique les valeurs à donner aux résistances du réseau d'atténuation en fonction du niveau d'atténuation recherché. Comme il s'agit là de valeurs théoriques, on optera pour la résistance ayant la valeur la plus proche dans la série E; on pourra éventuellement la réaliser par la mise en série ou en parallèle de plusieurs résistances.

 

2/Oscillateur BF fixe.

Je vous recommande les signaux triangulaire (c'est à dire en dents de scies).

Leur visualisation à l'oscilloscope permet de repérer les moindre défauts.

J'ai utilisé un CI NE5532 qui est un double amplificateur opérationnel.

Si vous êtes en mono tension (ce qui est mon cas) vous créez un point milieu (masse flottante) l'offset de sortie n'est pas nul, mais cela importe peu puisqu'un condensateur bloque la composante continue. En ce cas 4 est à la masse et 2 et 8 au point milieu.

OSCILLATEUR-TRIANGLE-DETAIL.GIF

Si j'applique ce signal triangulaire sur la diode varicap je module en fréquence, proportionnellement à l'amplitude du signal.

Si je module le transistor tampon de sortie avec ce signal, je module l'amplitude de sortie.

Mais pour obtenir une meilleure adaptation j'ai modifié ainsi le tampon décrit par ELEKTOR:

Si je veux moduler en amplitude j'applique la modulation au point marqué "X".

Le tampon HF a pour rôle premier d'isoler l'oscillateur de toute charge (donc haute impédance d'entrée grâce au FET) et de sortir en basse impédance.

C'est ce que je voulais et à partir de ce moment je peux réaliser mes appareils de mesure.

N.B. Dans l'émetteur du 2N2219 les résistances de 47 et 68 ohms ainsi que les condos de 2,2n et 1 pico à 10 picos ont pour rôle de linérariser l'amplitude sortie en créant une contre-réaction pour augmenter les hautes fréquences. Cela parce que le transistor amplifie plus les fréquences basses.

Il faut tatonner un peu pour obtenir une amplitude constante (ou à peu près) sur l'ensemble de la bande.

La modulation d'amplitude eest appliquée en X ce qui ne crée aucune modulation de fréquence. 30% de modulation d'amplitude suffisent pour régler un récepteur.

Pilotage des appareils:

Voici un exemple de pilotage des varicaps:

Le signal triangulaire de 4 V crête à crête arrive à un inverseur qui détermine s'il doit moduler en FM ou AM.

Il bon d'avoir sur l'inverseur un point zéro (pas de modulation). Ne serait-ce que pour faire la mesure de la fréquence au fréquencemètre.

Au fréquencemètre il est opportun de mesurer des ondes pures.

Côté FM il est dosé sur les varicaps par le potentiomètre de 100 Kohms.

Pour graduer le cadran de l'excursion en fréquence, il faut disposer d'un récepteur de trafic digital.

Si par exemple on a calé, sans wobulation son signal sur 10,7 MHz, on cale le récepteur sur 10,8 MHz.

Quand il reçoit le signal, c'est que la wobulation est de 200 KHz (100 + 100).

Et ainsi de suite.

Le fréquencemètre n'est pas utilisable sur un signal wobulé. Sur un signal AM je déconseille.

On pourrait déterminer l'excursion en fréquence par les tensions triangulaires appliquées et se passer ainsi du récepteur de trafic.

Conclusion: Sur la base de ces schémas de principe vous pouvez réaliser n'importe quel générateur HF.


Réalisations pratiques:

Sur la base de ces deux schémas j'ai réalisé:

Un wobulateur pour fréquences intermédiaires.

1 gamme 9-12 Mhz

1 gamme 350-500 Khz

 

Wobulation de 40 à 200 Khz pour 10,7 Mhz et de 3 à 9 Khz pour 455 Khz.

L'oscillateur proprement dit est sur un circuit double face, blindé par de la tole étamée. Le rotacteur est directement soudé sur le circuit imprimé, ainsi que les deux bobines. Le blindage a pour rôle d'éviter le rayonnement et l'approche des capacités parasites.

Les varicaps que j'utilise en FI sont 2 BA102.


Autres détails sur ce générateur wobulé :

Un internaute (Patrick) m'ayant écrit en Novembre 2014, pour avoir des précisions, voici d'autres détails :

wobulateur-FI-2-800-600.jpg

  1. C'est un wobulateur qui ne fait que les fréquence intermédiaires en AM et FM. Donc il est appelé "wobulateur FI"
  2. Il injecte un signal triangulaire que l'on voit sur l'oscillo en sortie de détection ou en sortie HP.
  3. Les détails sont :
  4. la commutation de gamme 400-500 KHz environ pour les FI en AM ou 10-12 Mhz environ pour les FI en FM.
  5. J'avais prévu l'injection d'un signal de wobulation par l'extérieur mais je n'ai jamais utilisé cela, c'est "EXT WOBU".
  6. Il y a une sortie calibrée pour le fréquencemètre c'est "FREQ" : indispensable. Il faut savoir que le fréquencemètre ne mesure qu'une fréquence pure, donc non wobulée. Pour cela on éteint la wobulation pour se caler sur la fréquence exacte désirée.
  7. Il y a une sortie synchro pour brancher une synchro sur l'oscillo, je ne m'en suis jamais servi, c'est "SYNCHRO"
  8. Et il y a la sortie de signal wobulé qui utilise une sonde d'oscillo, c'est "OUT"
  9. Le signal de sortie wobulée est dosable par un potar c'est "OUT VOL". Max 200 mV.
  10. Le cadran gradué de gauche comprend les 2 gammes de fréquence FI : AM et FM, le potar "FINE" permet d'ajuster exactement la fréquence. Par exemple 10,7 Mhz ou 455 KHz.
  11. Le cadran gradué de droite sert à régler l'excursion en fréquence, la gamme AM va de 3 à 9 KHz et la gamme FM va de 40 à 200 KHz.
  12. L'oscillateur dent de scie 875 Hz de la wobulation peut être allumé ou éteint c'est OSC 875 Hz en haut à droite.
  13. En AM il faut une modulation AM c'est l'inter MOD AM 10% (elle est de 10 %).
  14. Le voyant tout en haut à droite indique que l'appareil est sous tension et donc en fonctionnement. Il n'y a pas d'inter, mais ce serait bien facile à installer.
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En fait cet appareil qui date de mes débuts, il a 30-40 ans, me fut surtout utile pour ajuster la détection FM et calibrer la bande passante en FM.



Pour les basses fréquences HF: 300 Khz-2000 Khz

ERIC de Belgique, correspondant (très averti) m'a indiqué comment il a résolu son problème pour adapter le générateur aux basses fréquences et aussi pour mieux le stabiliser.

2) En dessous de 2Mhz il est possible de descendre à 300Khz environ, en remplaçant;

 -D1,D2 par des BB 130 (25~500pf)

 -C1,C5 par des 5nF

 -C6 par une 20 pFmin .....30pFmax

 -L1 de 300Khz à 1.5Mhz est une simple inductance de 1.7mH (style 'résistance').

 

3) Le filtre L2-L3-L4 est très important pour avoir une linéarité d'amplitude sur toute la bande (350Khz---350Mhz !), j'ai finalement mis en série une 10uH sur perle + 1mH vitrifiée + 4.7mH à noyau + 2*33mH en série à noyau (à défaut de posséder une 100mH).Il faut procéder à tâtons car il y a parfois des phénomènes d'auto oscillations par capacités parasites.

 

4) Un autre  problème était la stabilité d'alimentation des varicaps en fonction de la T° (LM317T, 78L24, LM723 ont été testés mais Vout. varie de 1mV /°C environ soit environ 300Khz/°C en VHF !), finalement j'ai utilisé une Zener ZTK33 stabilisée en t°; spéciale pour ce genre d'emploi. (Voir p62 du Elektor HF Spécial n°1 de la 17ème année, concernant un récepteur VHF/UHF 47-860Mhz).

La ZTK33 est alimentée par un transistor monté en source de courant ,lui même stabilisé par une LED employée comme référence de tension polarisante du i-eb .

C'est hyper stable et stabilisé en t° après 30 secondes, mais il faut l'isoler des courants d'air et aussi de la lumière qui produit un petit effet d'avalanche dans la ZTK33.

La tension de syntonisation va de 0.5Vmin (Vmin. requis pour stabiliser la varicap) à 26V max (claquage à 30V environ!)

 

5) Varicaps achetées on-line chez Dahms Electronic à Strasbourg , ils ont beaucoup de composants HF,VHF.......parfois difficilement trouvables ailleurs à bon prix.

 

Voilà, ce petit bijoux fait maison, économique, à large bande et très stable en fréquence me servira à aligner des Rx de modélisme et des scanners HF-VHF que j'ai réparés.

Un émetteur (générateur) FM de test qui me permet de régler les postes FM.

Utilisation:

Et avec l'oscillo on fait quoi de ces machins ?

Avec le wobulateur:

Le wobulateur est plutôt réservé aux cas critiques d'étage FI, tellement mal réglé que rien ou presque ne passe.

C'est très simple, vous branchez l'oscillo à la sortie de démodulation dans le récepteur à fignoler ou à régler.

Ceci supposant donc qu'il est déjà dépanné mais non encore réglé ou aligné.

Vous voulez par exemple régler les transfo FI pour la modulation de fréquence, vous injectez le signal à la fréquence des FI (10,7 MHz en général) wobulé à 50 Kz sur la sortie du convertisseur de fréquence, qui est aussi l'entrée de l'étage FI.

Vous voyez votre signal de sortie démodulée.

Vous réglez d'abord les noyaux pour obtenir le signal maximal.

Vous passez la wobulation à 100 KHz.

Vous observez les distorsions et tentez de la corriger.

Au besoin si vous avez dépassé votre bande passante vous diminuez la wobulation.

Ensuite vous retouchez les noyaux pour obtenir des dents de scie parfaites et symétriques.

Et votre étage FI est réglé impeccablement.

Avec le générateur FM:

C'est le même principe sauf qu'ici vous entrez par l'antenne (ceci supposant que l'étage FI est, au moins, réglé sur sa fréquence de base) alors vous pouvez aligner également le tuner sur les fréquences désirées et fignoler l'étage FI.

 


Exemples concrets d'oscillographes:

 


 

A vous de concevoir et de créer ! Moi j'adore !

 


FIN. MAJ 29 Juin 2015 (Mobile Friendly)