Chapelle St Joseph
Saint Sorlin d'Arves (Savoie)
La chapelle Saint Joseph est sise au lieu-dir "La Ville" c'est à dire dans la partie centrale de l'ancien village.
Jean-Marie Didier
Jean-Marie DIDIER, était maréchal ferrant et forgeron au temps où Saint Sorlin d'Arves était un village typiquement rural.
Avec la disparition des mulets et l'arrivée des touristes, Dès 1960-65, il évolua, fort bien, vers la ferronnerie d'art. Il démontra une sensibilité et imagination artistique parfaites. Il aimait faire de beaux objets en fer forgé.
Malgré son âge, plus de 80 ans, (en 2011) il restaurait, et très bien, les croix et autres objets religieux (en fer) du patrimoine de Saint Sorlin d'Arves.
Jean-Marie Didier s'occupe des chapelles. Il est l'un des derniers autochtones (ou indigène) à connaître encore le patois local et des faits très anciens.
Jean-Marie Didier a participé avec quelques anciens à des enregistrements du patois local de Saint Sorlin d'Arves. Les habitants de Saint Sorlin d'Arves, qui utilisent encore ce dialecte sont rarissimes, cet idiome est en voie de disparition définitive.
Ce patois est assez semblable par sa syntaxe et ses racines aux patois de Savoie (originaire du bas latin, version francoprovençal donc plus précisément arpitan) mais la prononciation est particulière.
L’arpitan est parlé dans trois pays : l’Italie (vallée d’Aoste et 8 vallées piémontaises), la Suisse romande (sauf le canton du Jura) et la France (pays de Savoie, Lyonnais, Forez, nord-Dauphiné, sud de la Bourgogne (Bresse, Bugey, Dombe, Beaujolais..) et de la Franche-Comté), à l’intérieur d’un quadrilatère Roanne-Neuchâtel-Aoste-Saint-Etienne.
C'est l'isolement des vallées de montagne et les faibles communications qui ont créé les multiples différences de prononciation de l'arpitan.
FIN. MAJ 19 Juillet 2015 (Mobile Friendly).