Les mots clef et notre bonheur.
Dans l'image ci-dessus je vous résume quelques mots clef, qui ornent nos produits et qui peuvent faire craquer certains.
Le plus ancien que je citerai est "turbo", s'il y avait un turbo c'était mieux dans les années 1980-1985. Je frimais dans ma R18 turbo à essence en 1984, surtout quand le compteur atteignait plus de 200 km/h.
Puis, lentement, progressivement, les "tendances" ont changé.
Dans notre univers surmédiatisé, la sous-culture journalistique, les idéologies et la pub nous ont manipulés (sous l'anesthésie du bonheur à atteindre ou à protéger) pour des mots plus modernes. Il faut toujours se méfier des consensus et des idées reçues.
Acheter bio c'est la santé ? Cela n'a jamais été prouvé scientifiquement, mais du moment que cela se dit c'est qu'il y a du vrai ? Certains y croient "dur comme fer". Il est vrai qu'il existe un mythe de la santé par l'alimentation. Ce n'est pas tout faux, mais pas tout vrai non plus si l'on regarde la longévité dans le monde. Des alimentations très différentes donnent de belles longévité : Japon 1er, Suède 2ème, Suisse 2ème, France 6ème, pour mémoire USA 39ème.
Comme dit quelqu'un sur le WEB à propos de l'agriculture biologique : "une logique de marché de bourgeois et de parvenus auprès desquels elle écoule sa production, créant ainsi une distinction sociale radicale" et "Le mythe de l’égalité prôné par les enverdeurs (= emmerdeurs verts )s’effondre alors, et l’imposture écologique est démasquée. Pour l’équité, on repassera ! " . Ce n'est pas faux car les plus pauvres, qui ne peuvent se payer du bio, iront chez les discounteurs (genre Lidl ou Netto).
Le mot "bio" est si fort que les agro-carburants furent nommés "biocarburants" bel exemple d'anti-écologisme car ces biocarburants font du CO2 comme les carburants pétroliers. Tout devient "bio".
Les produits "traditionnels" utilisant des "vieilles recettes" du "terroir", composées avec des ingrédients "naturels" nous font retrouver "la nature" ? Nous font retrouver aussi la nostalgie de la vie d'autrefois, du bon vieux temps où nos sociétés étaient plus simples, et aussi du bon vieux temps où l'espérance de vie n'était que de 42 ans (vers 1914). Du bon vieux vieux temps où la majorité des populations vivait misérablement. Eh oui ! Le bon vieux temps c'est un mythe, ce bon vieux temps n'était intéressant que pour les classes aisées ou privilégiées, qui ne représentaient qu'un pourcentage infime de la population.
Porter des vêtements "tendance" c'est être plus heureux et mieux considéré. Autrefois on disait il faut être "in". Maintenant je dis "c'est très tendance". Pour augmenter mon bonheur il faut que je sois "tendance" !
Les objets "pro" ou "professional" sont d'une qualité plus robuste ? C'est bien connu... Mais les vrais produits pro ne sont pas dans les supermarchés et les professionnels savent où se fournir quitte à payer le prix fort. Ce mot "pro" destiné à vendre n'est qu'un attrape-couillon. Comme tous les mots clef de l'image de cette page. Je l'écris quand même, des fois que vous ne m'ayez pas compris ?
Il y a tant de misère dans ce monde surpeuplé, en achetant des biens issus du "commerce équitable" on fait une bonne action, on se sent mieux. Hélas ! Comme souvent ! On ne sait pas grand chose de la destination de notre obole.
Et d'illusions en illusions on se promène dans le tohu bohu de la "connerie" humaine, alors que les plus malins (soit cupides, soit illuminés) savent nous conditionner, nous manipuler, et nous orienter pour nous rendre plus heureux et nous vendre leur camelote ou nous endoctriner. Et quand un mot clef (qui fait vendre ou adhérer à un dogme) est épuisé on le remplace par un autre et des millions de personnes suivent.
On nous bassine sur notre culpabilité de vivre bien, parce que nous mettons la planète en danger. On nous prédit des catastrophes. Tout n'est pas faux mais pourquoi serions-nous coupables ? La nécessité nous fera abandonner naturellement le productivisme et la consommation. Quand la terre sera invivable l'humanité se réduira d'elle-même (famines, maladies, dégénérescence) et la nature reprendra ses droits. Il en fut ainsi de toutes les espèces animales qui disparurent avant l'homo sapiens et depuis celui-ci.
Il existe beaucoup de réformateurs soit disant éclairés, prédisant l’apocalypse. Ils disent "nous pêchons en salopant la planète". Ces néo-prophètes sont intransigeants comme dans une religion, et leur but est toujours d'interdire au besoin par la contrainte. Ils influencent les perroquets journalistes. Pourtant les ressources en se raréfiant verront leur prix augmenter et la contrainte se fera d'elle-même. La taxe carbone, si elle est bien appliquée, limitera les émissions de CO2 en France. Pourquoi faire des croisades pour ce qui s'ordonnera naturellement. Et pourquoi cette notion de faute (ou culpabilité) si nous ne sommes pas dans un domaine religieux ? L'écologisme dogmatique va peut-être remplacer nos anciennes religions décaties ?
Les populations girouettes ont quelquefois des réactions contradictoires elles répètent ce qu'on leur dit, par exemple : "il faut être plus écologique, faire moins de CO2" mais quand survient un impôt nouveau fondé sur le carbone, donc destiné à faire payer le CO2, plus personne n'est d'accord...
Et pendant ce temps des pays émergents comme la Chine et l'inde déversent des milliards de tonnes de CO2 dans l'atmosphère pour réussir leur modernisation. Nous ne pouvons pas leur reprocher car nous avons fait de même dans les années 1900-1980. Eux aussi ont droit à leur développement matériel.
Mais oui ! Il existe des auteurs qui dénoncent les impostures médiatiques, l'imposture écologique, l'imposture du développement durable, etc. . Les journalistes de toutes tendances comme des perroquets reprennent le sensationnel, l'émotionnel, pour rester "tendance" mais je me méfie de toutes ces vérités médiatiques dont on nous abreuve. La vérité est toujours nuancée, et jamais d'un seul côté ou d'une seule couleur.
19 Septembre 2009. MAJ 21 Juillet 2015 (Mobile Friendly)